Deux flics à Miami (Miami Vice)

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Deux flics à Miami, voila encore une parfait exemple qui caractérise la période des séries des années 80 : Action, Drogue, Sexe, Soleil.

Série télévisée américaine en 108 épisodes de 52 minutes et trois épisodes de 90 minutes, de son titre original Miami Vice, se différencie des autres série policière de cette période par une mise en scène faisant constamment référence à la culture et à la musique New Wave des années 80.

On la découvre à l’époque sur Antenne 2 en première partie de soirée (1986), le Vendredi si je me trompe pas, puis elle refait son apparition sur La Cinq en 1989.

Sonny Crockett et Ricardo Tubbs, deux inspecteurs du département du crime organisé (OCB) de la police de Miami, sont le plus souvent en civil et sous couverture, utilisant de fausses identités dans le cadre de leurs enquêtes. Ils se retrouvent tous les deux sous les ordres du lieutenant Martin Castillo, ancien agent de la Drug Enforcement Administration au Viêt Nam, un homme taciturne et vivant reclus.

Sonny Crockett (Don Johnson)

Le scénario joue à fond sur le contraste entre les deux collègues, tant au niveau du caractère que du physique. La plupart des affaires qu’ils ont à traiter sont liées au trafic de drogue international en provenance d’Amérique latine et à la prostitution. La plus part du temps, les enquêtes sont conclues à coup d’armes à feux.

Les enquêtes menées par Crockett et Tubb sont souvent inspirées des crimes qui se déroulaient réellement à Miami à l’époque.

Michael Mann, le producteur est connu pour sa recherche de réalisme dans beaucoup de ses œuvres. Le sergent Bob Hoelscher, policier de Miami a été le conseiller technique tout au long de la série pour obtenir le plus grand réalisme. Il a montré entre autre comment coordonner tactique policière, armes et procédures légales. Certains vrais policiers en vacances interviennent comme figurants.

Ricardo Tubbs (Philip Michael Thomas)

 

C’est cette recherche de réalisme qui a fait de Miami Vice, une série qui se distingue des autres, de part l’ambiance qui s’en dégage. Ambiance renforcée notamment par une musique omniprésente, et composée par les plus grand (10000 $ par épisode consacré à la musique).

D’ailleurs à cause de cette musique et des nombreux droits à l’auteur que la série aujourd’hui a du mal à ressortir en DVD, il faut en effet trouver des accords avec les auteurs et interprètes de ces chansons. En 2009 pourtant, un coffret intégral des cinq saisons sort en DVD.

 

 

En bref, une série ayant réussie à se démarquer de ses concurrentes par son réalisme, sa mise en oeuvre et sa musique. Un vrai petit bijou de nos chères années 80.