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Nous sommes encore en pleine période de vacances, ce qui veut dire une relaxation totale afin de faire le plein d’énergie pour une rentrée qui semble assez spéciale. Et quoi de mieux pour se détendre que de découvrir un trésor certainement oublié pour la plus part d’entre nous. Partons à la découverte de ce chef d’œuvre cultissime et embarquons pour la 8eme dimension.

Réalisé par W D Richter, il sort le 15 Aout 1984 aux USA, il faudra que le public français patiente jusqu’au 29/01/1986 pour le découvrir dans nos salles obscures.

D’une durée de 103 minutes, on y découvre Buckaroo Banzai (quand on est moitié japonais, ca aide pas pour les noms) qui est un talentueux neurochirurgien, mais pas que, puisqu’il excelle dans pas mal de domaine, et notamment la musique en étant aussi une rockstar. Un jour en phase d’expérimentation d’un dispositif monté sur son gros dragster, il franchit sans le vouloir la barrière de la 8eme dimension. De la va alors découler tout une histoire sur fond d’invasion de la terre par les créatures qui peuplent cette dimension.

Une distribution de grands acteurs ou qui vont percer dans les années à venir : Peter Weller (Monsieur Robocop), Jeff Goldblum (Monsieur Jurassic Park), Jamie Lee Curtis (qui apparait au générique, mais toutes ses scènes seront retirées lors du montage), …

Le film sera complètement boudé partout ou il sortira mais il va gagner ses lettres de noblesse en vieillissant et en devenant un film culte de la pop culture. On peut par exemple citer le très bon film de Spielberg, Ready Player One qui présente le film comme celui préféré du créateur de l’oasis, ou aussi le déguisement choisis par le héro pour partir danser dans la discothèque. Bref du culte.

En le regardant jusqu’à la fin, on apprend qu’il devait y avoir une suite en préparation : The Adventures of Buckaroo Banzaï: Against the World Crime League, mais en raison de l’échec de l’époque, elle ne sera jamais tournée (dommage).

Les Aventures de Buckaroo Banzai ont été adaptées en jeu vidéo d’aventure en 1984 sur Apple II, Atari 8-bit, Commodore 16, Commodore Plus/4, Commodore 64, DOS et ZX Spectrum. Bon j’avoue en ayant du coup essayé ses jeux en émulation, ils n’ont certainement pas gardé d’adorateurs …

En tout cas ce film dénigré lors de sa sortie montre qu’il est tout a fait possible de gagner ses lettres de noblesse avec le temps (un peu comme l’histoire sans fin) jusqu’à devenir un symbole de la pop culture. Je conseille à tous, de le voir ou le revoir afin de passer un très bon moment (et en faisant abstraction de certains effets spéciaux). Il a rejoint pour ma part, ma petite collection, et j’attends surtout avec impatience une sortie en 4K.